Les 5 types de dysgraphies
Quels sont les 5 types de dysgraphies ?
Selon Julian de AJURIAGUERRA, neuropsychiatre franco-espagnol, l’enfant dysgraphique est « un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente, alors que généralement aucun déficit neurologique important ou intellectuel n’explique cette déficience ». La dysgraphie est donc un trouble qui affecte l’écriture et son tracé.
Suite aux travaux de Juan d’Ajuriaguerra, Robert OLIVAUX, docteur en psychologie, a classé les dysgraphies en 5 groupes distincts :
- les dysgraphies raides ;
- les dysgraphies molles;
- les dysgraphies impulsives ;
- les dysgraphies maladroites ;
- les dysgraphies lentes et précises.
Quelques précisions, non exhaustives, pour mieux comprendre :
L’enfant dysgraphique « raide » :
- l’écriture montre une prédominance des droites sur les courbes (écriture anguleuse)
- appuie très fort sur son stylo
- fait beaucoup de retouches
- a des difficultés à lier les lettres….
L’enfant dysgraphique « mou » :
- a un tracé peu précis
- son écriture est petite et irrégulière
- a une écriture aux formes incertaines
- a des lignes d’écriture non stables…
L’enfant dysgraphique « impulsif » :
- a du mal à contrôler son geste
- écrit rapidement
- manque de soin quand il écrit
- a une écriture irrégulière…
L’enfant dysgraphique « maladroit » :
- fait beaucoup de retouches
- a un trait de mauvaise qualité
- fait des pochages (lettres emplies d’encre)
- la page est confuse, les proportions des lettres non respectée…
L’enfant dysgraphique « lent précis » :
- exerce un fort contrôle, une grande précision et une concentration d’énergie excessive pendant l’écriture
- a une écriture très lisible, parfois même « jolie »
- écrit lentement
- a une écriture très ronde…
Une dysgraphie est rarement le fruit d’un seul de ces syndromes, en général, on en observe 2 au minimum.